J79 : Où je pars en pèlerinage.

Au final, ce sera Lillehammer ! Bizarrement, à mesure que je me rapproche de cette ville, les souvenirs de notre voyage d'il y a déjà quelques années me reviennent et j'arrive même à me rappeler du nom et du lieu d'un musée que nous avions été voir là-bas avec la petite famille.

Avant cela, un petit détour nous amène au bord du lac Mjøsa, le plus grand lac de Norvège, car à défaut d'avoir le temps de pousser jusqu'aux fjords de la côte Ouest, ce serait dommage de partir sans avoir vu un peu d'eau !

La météo s'est encore un peu dégradée et nous sommes passés de la pluie à la neige, sur des routes à peine plus larges que celles de Bretagne. Autant vous dire que j'ai redoublé de précautions...

Le contraste entre l'endroit de notre premier arrêt et la région de Lillehammer était assez saisissant, au niveau du lac. Comme vous pouvez le voir, s'il était totalement normal à quelques kilomètres au nord d'Oslo, plus la couche de glace qui le recouvrait épaississait à mesure que nous approchions de Lillehammer.

Enfin nous arrivons dans l'ancienne ville olympique et je prends alors le chemin de mes souvenirs, en suivant les panneaux indiquant le Maihaugen, qui, si je ne me souvenais plus exactement de ce que c'était, me rappelait quelque chose.

Mes souvenirs ne m'ont au final pas trompé, car je suis retourné au musée de plein air reconstituant certains habitats typiques de la Norvège. Je n'avais pas gardé le souvenir du gigantesque musée adjacent, mais nous avons quand même été visiter quelques-unes de ses expositions, avec quelques jolies frayeurs face aux mannequins plus que réalistes et placés dans ce but je pense par les créateurs des expos !

Vous aurez sans doute noté au passage que la Poste Norvégienne a bien plus de moyens que la SvePet au regard de leurs véhicules respectifs.

Quelques minutes passées dans le parc de l'habitat traditionnel, avant de reprendre la route, pour s'émerveiller devant la neige et l'ingéniosité des bâtiments, malheureusement fermés en hiver.

Je ne m'attarderai guère sur la fin de la journée, qui m'a vu me prendre le crâne après quasiment 550 kilomètres à conduire, maudire la DDE d'Oslo pour avoir pensé un plan de circulation aussi bidon pour le centre de sa ville et me maudire aussi pour avoir été assez naïf pour ne rien réserver pour le soir.