J57 : Où le ravitaillement arrive à l'avant-garde

Alléluia ! Grâce à la vigueur des cervicales de ma sœur (réminiscence sénégalaise ?), j'ai pu récupérer un autre petit coin de France de près de sept kilos cette fois-ci...

Au menu, de quoi tenir... trois jours si j'écoute l'appétit de mon estomac qui n'en peut plus de gargouiller à la vue de tant de charcuterie, une bonne semaine si je rationne raisonnablement les provisions.

L'idée de m'envoyer de quoi faire une raclette était vraiment excellente, reste à savoir si je me la mangerai tout seul dans mon coin ou en ferai profiter les autres expatriés.

Malheureusement, le colis n'est pas arrivé dans le même état que celui d'Esther : faut-il en déduire que sa gironde factrice prend plus soin des colis que le postier breton ? Je vous laisse le choix, je ne me permettrai pas de me prononcer ! Je n'ai pas pensé à prendre de photos des pots de compotes qui, eux, auraient sans doute su quoi répondre, au vu de leur implosion.

J'ai été extrêmement intrigué par l'espèce de liquide jaunâtre conservé dans ce sachet plastique. Après un appel au secours de Papa, j'ai appris à mon plus grand étonnement qu'il s'agissait en fait de pommes de terre que je n'avais plus qu'à passer au micro-ondes. La grande classe !

Quelques livres en français, mais parlant de la Suède, tombent à pic, étant donné que je venais de finir (ou presque) de mettre à mal mon précédent colis de lecture !

Seul regret : l'absence de charcuterie bretonne. Je m'insurge : Mme Colombel ne devrait pas avoir le droit de prendre de vacances !