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Pierre en Suède !
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2 mars 2008

J50 : Où le blues m'envahit

Je n'ai vraiment pas la tête à présenter quoique ce soit aujourd'hui, pas envie de rire, pas envie de sourire, et pas le coeur à vous le donner, malheureusement.

J'aurais aimé trouver le courage de trouver un thème qui m'aurait fait oublier les récents événements et les remords qui me rongent, qui m'auraient permis de prendre plaisir à écrire, mais rien n'est venu, et je me laisse donc divaguer pendant quelques lignes.

C'est peut-être une des premières journées où j'ai sincèrement l'envie de rentrer en France. J'aurai vraiment voulu pouvoir être avec les miens aujourd'hui, mais ce n'était matériellement pas faisable. Une des premières fois où je regrette mon choix aussi...

J'ai pourtant tenu tant bien que mal, et je me suis contenté de suivre les conseils toujours aussi avisés de Papa. J'ai pris le temps de m'arrêter un peu, de réfléchir, de penser à tout un tas de choses qui pourraient me redonner le sourire.

Ce fut dur, mais je me suis souvenu d'une phrase que j'entendais souvent, bien trop souvent malheureusement : « C'est normal. »

Non, pour moi, ça ne l'était pas. Peut-être parce que je ne serai jamais rien d'autre qu'un grand enfant, je ne voulais pas y croire, et encore moins à la normalité de la chose. Mais je me suis raccroché à cette pensée, et je me suis dit qu'après tout, « ce serait mieux ainsi. »

J'ai cogité toute l'après-midi, ressassant tout et n'importe quoi, et je me suis rendu compte que je n'avais jamais traité ma famille comme je l'aurais dû, avec le respect et l'affection que je lui dois, que je n'ai jamais apporté rien d'autre que des soucis à tout mon entourage. Quel dommage que j'ai dû attendre 13 ans, et que de si tristes évènements aient dû m'ouvrir les yeux sur l'horreur que j'avais fait vivre à certaines personnes. Mais j'ai encore du temps pour me rattrapper, et j'essaierai de faire de mon mieux.

Je n'ai plus grand-chose à dire, je n'ai même plus le coeur à en dire plus, je n'y vois rien au travers de mes yeux embués, et ma gorge serrée me fait mal comme jamais.

Je ne peux rien dire d'autre, pour essayer de me remonter le moral, qu'une phrase que je pense tu aurais pris comme une espèce de pied de nez aux punitions de l'école de ton enfance.

Kenavo, Mamm-gozh !

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