J107 : Où "Lessive du soir,...

... paye ton séchoir !"

J'ai découvert il y a quelques semaines que ma laverie était ouverte en soirée, c'est-à-dire entre 17h et 21h. Malheureusement, sur ce créneau qui m'arrangerait bien plus que les traditionnels réveils à 6h du matin pour aller laver mes slips, aucune disponibilité avant deux mois, semble-t-il, car tout était réservé jusqu'en juin.

C'est en allant réserver ma prochaine phase "Mère Denis" que j'ai découvert à ma grande joie qu'une possibilité de me convertir en conchita noctambule s'offrait à moi ce dimanche soir. Hop, sitôt vue, sitôt réservée !

Tout se passe tranquillement, 17h, premières lessives, "shhhh", la poupoudre, "bing", le hublot, "trrr", la molette que j'arrête sur "Couleurs 40°" sur les deux machines, et que je m'en vais en sifflotant après avoir fini mon combo en mettant la touche du chef : Prélavage ! (si Ben passe par là, avec moi, la lessive, c'est pire que l'Ultra de Spinal !)

1 heure et 8 minutes plus tard (attention, chronométrage !), je reviens les bras chargés de linge, que je pose en vrac sur une table. "Tak" font les hublots qui s'ouvrent, "clac" le linge qui claque pour le défroisser, "vroum" le radiateur de la buanderie qui se met en marche, et on reprend les mêmes et on recommence pour une deuxième série de lessive !

Manque de pot, à 21h, je me suis rendu compte que la mère Denis a encore des trucs à m'apprendre...

Ouais. J'avoue. J'ai été trop gourmand. Quatre lessives étendues en même temps dans une si petite pièce, ça pouvait pas être terrible, surtout avec une porte fermée. Résultat, du linge pas tout à fait sec, une atmosphère de marécage vietnamien en rentrant dans la buanderie, du linge partout dans mon appart', et le sèche-cheveux pour finir de sécher mon unique jeu de draps.

Je m'avoue vaincu, mère Denis. Gloire à toi, pour les siècles des siècles. Puisse ton savoir illuminer les jeunes crétins dans mon genre !