J28 : Où Rose me jette des fleurs

Et j'avoue que ça fait plaisir ! Rien de particulier à signaler aujourd'hui, je n'avais que deux heures de cours avec cette chère Rose Bloem, notre prof' de littérature anglaise.

Nous lui avions remis la semaine dernière un travail réalisé à la maison, une synthèse sur une nouvelle que nous devions lire. Après qu'elle nous l'ait remis, elle nous a laissé commencer à travailler en petits groupes sur la nouvelle suivante et elle passait voir chacun d'entre nous pour solliciter un petit entretien privé pour lui expliquer la notation, les points faibles et les points forts qu'il faudrait « continuer de mettre en pratique ».

A ma grande surprise, le seul point qu'elle ait vraiment trouvé à critiquer dans mon travail de deux pages était par moment mon manque de vocabulaire ou mes erreurs idiomatiques (faux-amis, ...). Certains de mes lecteurs apprendront ainsi avec regret que malgré leurs corrections, je ne sais pas pourquoi, le "comprehensive" y est passé. Vous aurez le droit de me fouetter en rentrant, si vous vous en souvenez encore.

Elle m'a demandé si je parlais encore régulièrement français. Avec un regard désespéré en direction de Christophe et Marjorie, je n'ai pu qu'acquiescer. Résultat : j'ai maintenant l'interdiction totale de parler français sur le territoire suédois. Elle m'autorisera, je pense, une exception avec la finlandaise Hena qui m'a embauchée en tant que répétiteur de Français.

C'est donc en anglais que je saluais mes camarades à la sortie de la classe, le coeur léger et prenant la chose du bon côté : ça ne peut pas me faire de mal et il me faudra plus que six mois pour oublier le français.